Robert Jacquinot remporte la première étape du Tour de France 1922 entre Paris et Le Havre après 15 heures 11 minutes et 48 secondes sur le vélo, résistant mieux à la tempête que ses concurrents et lâchant Eugène Christophe, son plus proche poursuivant qui termine avec neuf minutes de retard, sur une crevaison de ce dernier[1]. Ce succès lui permet d'enfiler le maillot jaune et d'empocher une prime de mille francs[1]. Battu au sprint de la deuxième étape par Romain Bellenger, Jacquinot conserve son maillot jaune et augmente son avance sur Christophe d'une minute[2]. Il remporte une deuxième victoire deux jours plus tard en étant le plus rapide au sprint à Brest après 405 km disputés à une allure moyenne d'un peu plus de 23 km/h[3]. Lors de la quatrième étape, sur la route vers Les Sables-d'Olonne, Robert Jacquinot crève à plusieurs reprises et se retrouve longtemps tout seul ; perdant plus d'une heure sur les meneurs, il perd sa première place au classement général[4].
↑ a et bHenri Desgrange, « A R. Jacquinot revient l'honneur d'enlever la première étape du 16e Tour de France », L'Auto, no 7863, , p. 1 et 2 (lire en ligne).
↑Henri Desgrange, « Renouvelant son exploit de l'an dernier Romain Bellenger gagne la 2e étape du 16e Tour de France », L'Auto, no 7865, , p. 1 et 2 (lire en ligne).
↑Henri Desgrange, « Vingt-quatre coureurs au sprint au fin fond de la Bretagne : Jacquinot est le plus vite », L'Auto, no 7867, , p. 1 (lire en ligne).
↑Henri Desgrange, « Christophe passe en tête du classement général avec 18 minutes d'avance sur Thys deuxième : Les malheurs de Jacquinot », L'Auto, no 7869, , p. 1 et 2 (lire en ligne).